Avec Le cœur des ténèbres de Joseph Conrad, ces personnes croient fermement au néant, et expriment une "intention personnelle". À leurs yeux, il n'existe que trois types de personnes dans ce monde : l'esclave, l'ennemi et le mort.

 

Ils s'abaissent au plaisir, ils tuent et brûlent, ils détruisent toutes les valeurs. Ils n'ont pas de peur, mais de la haine dans leur cœur, et se battent contre le gouvernement autocratique non pas pour la justice ou la fraternité, mais pour le plaisir de la destruction. La guerre est aussi pour eux une solution facile à l'ennui. Ils lancent la "Révolution", car ils ont besoin d'une excuse. Ils promettent de présenter au public un raccourci vers le paradis, mais la réalité est d'ouvrir la porte de l'enfer. 

 

Ces gens se rassemblent, et créent les "nouveaux soldats" dont ils ont besoin. Ils sont passés de Robespierre à Trotsky. Ce sont eux qui sont allés en Chine pour amener le Japon dans l'Armée rouge ; puis ils sont allés au sud et sont devenus Golbut. Ce sont eux qui écrivent secrètement une autre histoire de la barbarie, de la stupidité et de la cruauté humaines.

 

Dostoïevski cite l'Évangile de Saint Luc, pour affirmer que les démons sont sortis du corps de l'homme pour entrer dans le corps des porcs. Les porcs se sont jetés à mort dans le lac, tandis que les hommes ont été libérés. Mais la situation est-elle si simple ? À mon avis, les fantômes ne sont jamais partis, ils se cachent simplement parmi nous. En cette ère post-épidémique, la fluctuation économique est une réalité, et depuis longtemps, il me semble que ces démons sont réapparus et commencent à former leur "nouveau soldat"