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L'hymne de la ruine

1er avril - 15 avril 2026

Projet avec des encouragements de l'ENSA Bourges

COMMISSAIRE : Jingwen ZHANG

Centre Commercial Avaricum Bourges,

8 Avenue de Peterborough 18000 Bourges, France

Affiche de l'exposition "L'hymne de la ruine" de l'artiste LU Hang

La ville de Bourges repose sur des ruines romaines, des vestiges que la ville porte fièrement dans son histoire. Une ville moderne au paysage médiéval, où plusieurs temps cohabitent. 

Mais les RUINES ne sont pas toujours des pierres dormant dans le sable pour l’éternité, elles peuvent être faites de souvenirs, de rêves, d’endroits ou nous avons séjourné. Ces vestiges s’évanouissent en un jour au moment où on les quitte. Ce sont des temps qui nous appartiennent, personnellement, et que l’on peu partager. Pour certains d’entre nous, la ruine revêt un sens plus actuel ; les vestiges du présent qui sont ce qui nous reste après une catastrophe, et qu’il faut remplacer, reconstruire, au jour le jour.

 

Les installations de YOKO IINUMA, artiste japonaise, dont les travaux épousent des formes architecturales et traitent du corps comme maison de l’âme, et du vêtement comme prolongement de ce même corps. Le fil du temps agissant sur nos corps, régissant nos mouvements. Ses doutes et questionnements sur son propre corps ont motivé sa créa- tion plastique.

MATHIEU GRUET, artiste dijonnais, a une démarche qui traite également du passage du temps, physique, mais aussi médiatique, pour nous raconter une ruine de l’image, de l’image médiatique déformée, contrainte. Sa fascination pour les images fortes qui se multiplient et marquent nos yeux comme une mémoire collective médiatique.

 

LU HANG, de Pékin, lui également, reprend des images politiques dans son travail, et dans ses derniers collages, il créé des sortes de mémoriels, des architectures.

 

ARTHUR BARBE, né à Bourges, aborde les thèmes précédemment cités dans ses films à michemin entre la fiction et le récit de voyage. Il traduit cette réflexion de la ville fantasmée, oubliée, à travers des images et des objets détournés, comme si l’enfance pouvait continuer éternellement.

 

MIZUKI SHIBATA, de Tokyo, qui construit des objets avec les poussières laissées sur les lieux où elle passe. Elle est une médiatrice qui relie une réalité passée, présente et le futur dans le lieu qu’est/ qu’était/ que sera - Avaricum.

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